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Thème du congrès

 

UN CONGRES DECLINÉ EN TROIS AXES

Plutôt que de parler de facture électronique, il apparaît néanmoins plus juste, dans le cas de cette réglementation, d’utiliser le terme de « transmission de données ». En effet, cette réforme prévoit une obligation de transmission à l’administration fiscale des données de facturation des factures émises (e-invoicing), mais également des données de transactions et de paiements (e-reporting).
Elle va donc générer l’envoi de milliards de données structurées et donc exploitables par les machines, qui serviront en premier lieu à la conformité et à la simplification de l’environnement fiscale et, en particulier, à la lutte contre la fraude à la TVA.

Pour les cabinets d’expertise comptable, la mise en place de cette réforme va conduire à l’automatisation accrue de nombreux processus de production et ne sera pas sans impact sur les organisations. Elle suscite à ce titre, et légitimement, certaines interrogations concernant notamment la place de l’humain et les missions que les cabinets pourront encore proposer, une fois la réforme appliquée.
Pourtant, au-delà de la contrainte réglementaire, la facturation électronique peut être créatrice de valeur pour la profession, notamment lorsqu’elle est conjuguée à l’explosion des datas que nous connaissons actuellement. À cet effet, elle doit être perçue par les cabinets d’experts-comptables comme une opportunité de poursuivre leur propre évolution ainsi que leur digitalisation initiée de longue date, mais également de proposer de nouveaux services à leurs clients. Autant de sujets qui seront développés lors du 78e Congrès de l’Ordre et qui vous seront présentés par une équipe constituée autour des deux rapporteurs généraux Jean Saphores et Dominique Périer par Mylène Cartier, Arnaud Cayzac et Mathieu Piau, rapporteurs délégués du 78e Congrès.

« FACTURATION ÉLECTRONIQUE ET… AU-DELÀ »
Ainsi, les cabinets d’experts-comptables n’échapperont pas à cette réglementation et se devront de respecter cette obligation. Le Congrès sera donc l’occasion de revenir sur les fondamentaux et les spécificités de la facturation électronique ainsi que sur ses impacts sur les cabinets, les collaborateurs et les clients. Il permettra également aux experts-comptables de mieux comprendre ce qu’ils devront ou pourront automatiser et comment le faire. En effet, au-delà de la contrainte réglementaire, cette réforme représente également pour les cabinets une opportunité de gagner en efficacité et de se libérer du temps pour la réalisation de tâches à plus forte valeur ajoutée. Pour atteindre cet objectif, ils vont néanmoins devoir opérer des choix, en particulier sur le niveau d’automatisation des processus et des technologies à mettre en place.
 
« LA DATA DANS TOUS SES ÉTATS »
Par ailleurs, la facturation électronique va générer d’importants flux de datas qui viendront s’ajouter aux données dont disposent déjà les cabinets en interne ou grâce à l’open data. Cette évolution exponentielle des flux impactera la façon dont les cabinets travaillent. Durant ce congrès, le sujet de la data sera donc traité au travers d’une approche globale. L’objectif sera notamment d’expliquer comment la mettre à profit pour enrichir les missions traditionnelles du cabinet et imaginer de nouveaux services
 
« LES STRATÉGIES DES CABINETS »
Enfin, alors que la facturation électronique et l’explosion des datas vont ainsi impacter les cabinets dans leur stratégie et leur organisation, elles représentent également une opportunité de proposer à leurs clients de nouvelles missions autour, notamment, de la facturation, du recouvrement, de la gestion de trésorerie, du contrôle de gestion, de la gestion des achats ou encore de les accompagner dans la recherche de financement (affacturage, etc.).
En fonction de leur volonté d’intégration de la facturation électronique et des datas dans leur stratégie et leur business modèle, les cabinets pourront d’ailleurs aller jusqu’à proposer des prestations complètes de RAF externalisé. Pour créer ainsi de la valeur, il convient néanmoins de rester actif face au contexte actuel et de capitaliser d’une part, sur les nouveaux outils induits par la mise en place de la réglementation sur la facturation électronique et d’autre part, sur l’humain, notamment en faisant émerger de nouveaux talents et en opérant une conduite du changement.